Les Conseils Municipaux des Enfants (CME) et des Jeunes (CMJ) sont portés par les communes qui souhaitent faire participer les jeunes à la vie démocratique locale. Le Grand Avignon soutient ces communes sur le volet de la transition écologique et finance nos interventions. Dans ce cadre, et en partenariat avec l’agglomération, l’association Latitudes a organisé et animé un séminaire sur l’accompagnement des CMEJ dans la transition écologique le mercredi 11 mai 2022. Cette action a vocation à se renouveler, afin d’entretenir les liens créés et de développer des échanges au cours des mandats entre les Conseils Municipal des Enfants et des Jeunes de l’agglomération.
Ce séminaire, d’une demi-journée, était le premier sur notre territoire. Son objectif : faire se rencontrer les personnes référentes des CMEJ (élu.e.s et membres des services) de l’agglomération, ainsi que des personnes ressources. Par l’interconnaissance, l’échange de pratique et la mise en commun de freins et de leviers, nous souhaitons favoriser l’épanouissement de ces conseils.
“Pourquoi créer et maintenir un CME ou un CMJ dans sa commune ?”
Le premier temps de réflexion s’est voulu très simple, afin d’ouvrir le débat. Pourquoi les communes investissent-elles du temps et des ressources dans ces projets ? Les participants s’accordaient sur plusieurs points, notamment sur le fait que ces conseils permettaient aux jeunes de s’impliquer dans la vie de leur territoire. Ces conseils permettent aussi de créer des liens avec cette jeunesse, de pouvoir les écouter plus facilement et de leur répondre.
“Quels sont les freins et les leviers lors de la mise en place d’un CMEJ et lors de son animation sur le long terme ?“
Les échanges ont été très riches sur cette question car toutes les communes du Grand Avignon ont des expériences différentes. Certaines ont un CMJ ou CME depuis de nombreuses années, tandis que d’autres ne l’ont créé que récemment ou encore certains sont encore dans une phase de projet.
Parmi les freins revenus régulièrement, on peut noter le manque de moyen humain nécessaire à l’accompagnement dans certaines communes ou le manque d’implication des parents. La crise sanitaire, bien évidemment, n’a pas aidé.
Parmi les leviers, on retrouve le lien et la relation de confiance qui se crée, le sentiment de fierté ainsi que le dynamisme des jeunes, toujours très motivé-e-s pour monter des projets. Des ressources locales et nationales ont été présentées pour favoriser cette mise en action.
Dans les perspectives, nous envisageons d’organiser une rencontre entre jeunes élu-e-s à l’automne.